Cet article a ete redige via Marie, une fidele lectrice, que je remercie chaleureusement.

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Elle est mariee et mere de 3 bambins.

« le quotidien simple et tranquille a toutes les humbles chantiers du menage »

Cette phrase du grand Paul Verlaine evoque immediatement la paix, la douceur, l’ordre, le bonheur… Ah ! Le bonheur ! Cette question qui taraude l’humanite depuis forcement ! A l’heure actuelle, ou « il n’y a plus besoin de croire en Dieu parce que la science a tout explique », ou le confort et le plaisir paraissent devenus des objectifs primordiaux, ou presque pas grand chose ne manque, du moins dans les societes occidentales, nous n’avons jamais tant peine a nous frayer votre chemin vers le plaisir. Perpetuels insatisfaits, notre soif de bonheur n’a jamais ete aussi intense et desesperee qu’a notre epoque materialiste. J’en desire pour preuve le nombre de suicides qui augmente chaque annee de facon exponentielle. Pour les femmes, votre nouvelle accessoire reste desormais presente tel intimement lie a leur acquisition du bonheur : je veux parler naturellement d’la sacro-sainte emancipation, qui se traduit notamment par la recherche effrenee de la reussite sociale et la volonte de « faire carriere » pour de multiples dames. Or, le taux de depression est deux fois plus eleve chez les femmes que chez des hommes a l’heure d’la « liberation d’une femme »…

Au milieu de cette confusion generale, depuis des femmes qui, au contraire, font La selection de rester « au foyer », pour s’occuper de leur mari ainsi que leurs enfants. Pour une grande majorite de nos contemporains, votre parti pris de life reste incomprehensible, incompatible avec l’idee qu’on se fait du plaisir. Grandes paraissent les femmes que votre tri rebute car elles ne le voient que comme une contrainte, votre eteignoir, une voie de garage ; et elles nous le font savoir : « Ma mere aurait ete plus heureuse si elle avait eu ne serait-ce qu’un bricolage a mi-temps », entendons-nous ; ou bien : « Quel gachis ! Tu as fait des etudes et maintenant tu vas disparaitre, bien ca pour torcher des gosses (sic !) ! » ; « Apres, c’est ton tri ; mais c’est dommage, tu ne seras gui?re epanouie, i  chaque fois au service des autres … » ; « Mais tu sais, carriere et vie de famille, c’est compatible… ». Au sein des moments de moins bien, ainsi, Dieu sait que les mamans en ont, il arrive que de telles reflexions refassent surface ; et, tout en epongeant votre vomi, nous repensons melancoliques au « bon vieux moment » ou nous nous rendions en file, le sac rempli de livres fort savants, libres d’aller ou bon nous semblait, « les pieds sur la terre, la tronche au sein des etoiles »… Avons-nous donc laisse passer une bonheur ? N’y a-t-il plus d’issue pour 1 epanouissement personnel dans votre voie que nous avons choisie ?

Il est moment, grand moment de secouer une langueur, d’arreter de soupirer ainsi que retrouver notre enthousiasme voire meme notre idealisme !

Comprenons beaucoup : l’existence de femme ainsi que mere au foyer reste une jolie vie. Et quand je dis « belle », votre n’est gui?re seulement au sens noble du terme. Elle est en mesure de pleinement etre le quotidien « de reve » ! Celle qui nous donne envie de nous lever le matin en chantonnant et d’avoir le regard qui brillent… A condition neanmoins de bien saisir que « plaisir » ne rime jamais avec « joie » (au sens propre et figure ;-)). Notre petite Anne de Guigne disait : « on a bien des joies sur la terre mais elles ne durent jamais ; celle qui dure c’est d’avoir fait un sacrifice ». La souffrance purifie, le sacrifice nous detache de nous-memes pour nous rapprocher du Pere celeste. L’existence de maman est un devouement permanent, un oubli sans dire pour le bien des siens. Mais au sein meme de ce grand renoncement, depuis une place pour notre bonheur personnel, ainsi, pas des moindres !

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